U.S. déficits risquent d’impacter les obligations gouvernementales américaines

Wider US deficits, inflationary trade policies threaten bond outlook, says PIMCO

Prévisions du marché obligataire américain après l’élection présidentielle

La société d’investissement PIMCO, spécialisée dans les obligations et gérant 1,9 billion de dollars d’actifs, anticipe un atterrissage en douceur pour l’économie américaine malgré des déficits budgétaires croissants et une politique commerciale inflationniste. Selon PIMCO, la banque centrale adoptant une politique d’assouplissement dans le court terme, les obligations du gouvernement américain pourraient être sous pression.

Alors que PIMCO privilégie les obligations de durée intermédiaire comme les titres du Trésor à cinq ans qui devraient prendre de la valeur en raison de taux d’intérêt plus bas, les perspectives sont moins claires pour les obligations de plus longue durée qui pourraient être impactées négativement par les politiques fiscales et commerciales américaines.

Impact des déficits budgétaires et des politiques commerciales sur les obligations

Les déficits gouvernementaux élevés pourraient entraîner une augmentation des rendements à long terme sur le temps. Le Comité pour un Budget Fédéral Responsable a estimé que les plans fiscaux et de dépenses du candidat républicain Donald Trump pourraient ajouter 7,5 billions de dollars aux déficits américains au cours des 10 prochaines années, tandis que la vice-présidente Kamala Harris pourrait ajouter presque la moitié de ce montant. Selon PIMCO, les déficits seront les plus grands perdants quel que soit le parti au pouvoir.

Les politiques commerciales pourraient aggraver les perspectives pour les obligations à mesure que des tarifs plus élevés sur les importations, attendus sous une présidence de Trump, pourraient probablement être inflationnistes et freiner la croissance économique.

Impact sur la politique monétaire et l’inflation

Les politiques commerciales agressives pourraient compliquer les efforts de la Réserve fédérale américaine pour ramener l’inflation à son objectif de 2%. Les responsables monétaires devront être conscients que l’inflation à court terme (alors que les coûts supplémentaires des tarifs sont répercutés sur les consommateurs) risque d’entraîner une augmentation des attentes en matière d’inflation malgré les risques à la baisse pour la croissance à mesure que les revenus réels diminuent.

Source : www.reuters.com

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