Vente et achat de devises : la loi enfreinte par les transactions informelles

Central Bank : Selling forex to relatives 'not authorised' | Local Business

Informal Foreign Exchange Transactions and the Law

L’échange informel de devises étrangères, tel que entre des membres de la famille, constitue une infraction technique à la loi, a déclaré la Banque centrale de Trinité-et-Tobago. La culture locale et l’absence de législation spécifique et de mise en œuvre signifient que les transactions suspectes sont généralement signalées par le biais des banques et d’autres institutions financières, a déclaré la CBTT à un comité mixte du Parlement.

Les enjeux des transactions informelles sur le marché noir

Les représentants de l’Unité de Renseignement Financier (FIU) et de la CBTT ont indiqué que seules les personnes titulaires d’une licence de la Banque étaient légalement autorisées à vendre ou à échanger des devises étrangères. Cela a conduit le sénateur du gouvernement à poser une question sur la légalité des transactions informelles, telles que celles entre des membres de la famille, où une personne provenant d’un pays étranger vend de la monnaie étrangère à un proche en échange de dollars de Trinité-et-Tobago.

Le secteur informel, dans le cadre de la culture et du système actuel, reste principalement non réglementé. Les responsables de la CBTT ont déclaré que la modification de la loi n’était pas si simple et nécessitait une conformité légale et constitutionnelle à travers une série de législations. Il est également difficile d’estimer la valeur du commerce informel de devises étrangères.

Surveillance et Législation

Les institutions financières, en particulier les banques, servent actuellement d’agent principal de filtrage des transactions suspectes et fonctionnent généralement en profilant les clients. Les personnes qui échangent des devises étrangères via les banques doivent déclarer la source de l’argent et les banques établissent généralement le profil des clients, signalant toute transaction considérée comme inhabituelle à l’FIU. La police de Trinité-et-Tobago est la première source de toute poursuite judiciaire dans un cas où une transaction est jugée suspecte.

En ce qui concerne les transactions occasionnelles, parfois entre des proches, le directeur de l’FIU a affirmé que la législation était claire : les personnes qui n’ont pas de licence de la CBTT ne sont pas autorisées à échanger des devises étrangères. Il a souligné que ce type de transaction était hors du champ de compétence de l’FIU. La surveillance de ce type d’activité nécessitait des modifications de la loi, a déclaré l’inspecteur des institutions financières à la CBTT.

Source : trinidadexpress.com

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