Deux nouvelles données économiques rassurent les investisseurs sur la récession
Deux nouvelles publications de données économiques ont rassuré les investisseurs sur la question de la récession jeudi, tandis qu’ils continuaient de débattre de la rapidité avec laquelle la Réserve fédérale devrait réduire les taux d’intérêt. Les ventes au détail ont augmenté de 1 % en juillet, selon de nouvelles données du Bureau du recensement, au-dessus des attentes de Wall Street de 0,4 %. Pendant ce temps, les demandes initiales d’allocations de chômage ont diminué plus que prévu la semaine dernière. De nouvelles données du Département du Travail ont montré qu’il y a eu 227 000 demandes initiales d’allocations de chômage déposées au cours de la semaine se terminant le 10 août, en baisse par rapport aux 234 000 de la semaine précédente et en dessous des 235 000 anticipés par les économistes.
Vers des baisses de taux d’intérêt moins agressives
Les deux rapports remettent en question les craintes d’un ralentissement significatif de l’économie américaine suite à un rapport sur l’emploi de juillet plus faible que prévu qui a entraîné la pire vente boursière de l’année. Les actions ont augmenté jeudi, les trois principaux indices ayant progressé d’environ 1 % alors que le S&P 500 se dirigeait vers son meilleur rendement hebdomadaire depuis neuf mois. Une forte augmentation des ventes, combinée aux chiffres montrant des demandes de chômage inférieures aux attentes, a incité les investisseurs à réduire leur appel à la Fed pour commencer à assouplir sa politique de manière agressive.
Dès jeudi matin, les marchés pariaient sur une probabilité d’environ 75 % que la Réserve fédérale réduise les taux d’intérêt de 25 points de base. Il y a une semaine, le marché avait une préférence pour une réduction de 50 points de base de la part de la Fed, craignant une imminente baisse économique. « La Fed devrait commencer à normaliser sa politique prochainement avec des baisses modestes et graduées, mais il n’y a aucun signe indiquant que l’économie a besoin d’un accommodement important », a écrit l’économiste américain de Jefferies, Tom Simons, dans une note destinée aux clients.
Source : finance.yahoo.com