La récente baisse des marchés boursiers
La semaine dernière, une forte baisse des marchés boursiers a suscité des réactions immédiates. Toutefois, il est essentiel de garder à l’esprit que les mouvements importants sur les marchés financiers ne sont pas nécessairement imputables à un président ou à un vice-président.
Mark Zandi, économiste en chef chez Moody’s Analytics, a souligné que la récente vente massive était due à une nervosité des investisseurs face à la possible ralentissement de l’économie américaine. Cette situation a été amplifiée par les inquiétudes concernant les décisions de la Réserve fédérale en matière de taux d’intérêt. Malgré une baisse d’environ 10% par rapport au plus haut historique récent, les prix des actions demeurent 15% plus élevés qu’il y a un an.
L’impact sur la campagne électorale
La récente baisse des marchés boursiers pourrait avoir des répercussions sur la campagne électorale. Alors que la vice-présidente Kamala Harris a réussi à réduire l’écart avec son opposant, de nombreux sondages montrent que l’économie reste l’une des principales préoccupations des électeurs. Dans ce domaine, la confiance semble pencher davantage vers l’ancien Président Donald Trump que vers le Président Joe Biden ou la vice-présidente Harris.
Steve Koczela, président du MassINC Polling Group, souligne qu’il existe une perception tenace selon laquelle les présidents républicains ont une meilleure gestion de l’économie. Cela pourrait bénéficier à Trump malgré les signes positifs de l’économie actuelle.
Les effets ressentis sur le quotidien
Malgré les chiffres positifs mis en avant par la campagne de Kamala Harris en matière d’emploi et d’inflation, de nombreux Américains ressentent le poids des prix en hausse. La hausse des prix sur les biens de première nécessité comme l’alimentation, le loyer ou l’essence, peut atteindre jusqu’à 25% par rapport à il y a quelques années. Cette réalité quotidienne influe sur la manière dont les électeurs perçoivent la situation économique du pays.
La question de l’inflation demeure une préoccupation importante pour de nombreux électeurs, et Trump a été habile à exploiter ce sujet lors de ses interventions publiques. Cependant, il est important de rappeler que c’est la Réserve fédérale qui est chargée de gérer les taux d’intérêt et non les présidents en exercice.
Source : www.wbur.org