Investir à la maison : l’option préférée des américains
Les investisseurs américains ont souvent été critiqués pour leur préférence marquée pour les marchés financiers nationaux. Cette tendance, appelée biais national, se traduit par une réticence à investir à l’étranger, malgré les recommandations de diversification. En effet, Wall Street reste depuis plusieurs années consécutives l’endroit privilégié des traders et investisseurs.
En 2024, le S&P 500 affiche une hausse de près de 18% tandis que le Nasdaq Composite grimpe de 22% sur la même période. Ces performances relativement élevées placent les marchés américains en tête, avec peu de compétiteurs à leur hauteur. Par exemple, le Nikkei 225 index du Japon connaît une hausse notable de 23%, mais demeure loin derrière les marchés américains.
Des opportunités à l’international ?
Malgré les résultats positifs des marchés américains, certains investisseurs se tournent vers d’autres destinations. L’Argentine et la Turquie affichent des gains importants, mais leur environnement économique instable laisse planer des incertitudes. En Chine, les perspectives sont mitigées : malgré des secteurs prometteurs comme celui des véhicules électriques et des panneaux solaires, des facteurs internes et externes impactent négativement la bourse chinoise.
Concernant le marché boursier américain, malgré une économie robuste et une faible inflation, des défis persistent. Les élections présidentielles à venir et les politiques fiscales futures pourraient influencer la situation. Néanmoins, la solidité de l’économie américaine, les rendements attrayants des obligations du Trésor et la stabilité du dollar continuent d’attirer les investisseurs étrangers.
Un regard sur l’avenir
Malgré les avis divergents sur l’économie américaine, les marchés financiers ne semblent pas confirmer un déclin imminent. Les investisseurs sont donc invités à rester attentifs aux opportunités internationales tout en ne négligeant pas le potentiel offert par le marché national. En effet, comme le dit l’adage, « il n’y a pas de place comme chez soi ».
Source : www.cnbc.com