Analyse technique du pétrole : Dernières tendances et prévisions

Technicals dominate oil prices | Oil & Gas Journal

Analyse du marché pétrolier

Les prix du pétrole brut ont augmenté cette semaine en raison d’une hausse de la prime de risque géopolitique, de promesses de plans de relance en Chine, de sanctions plus strictes sur les exportations russes et d’une nouvelle baisse des stocks de matières premières. Cependant, l’OPEP a réduit sa prévision de croissance de la demande pour 2025 pour la 5ème fois consécutive, tandis que les stocks de produits raffinés aux États-Unis ont enregistré une hausse substantielle.

Le WTI a franchi la barre des 71 $ le baril pour atteindre un pic hebdomadaire de 71,45 $ (vendredi) tout en dépassant la limite du Upper-Bollinger Band à 71,33 $, un point de résistance technique clé. Le Brent a suivi un schéma similaire avec des hauts et des bas hebdomadaires de 74,30 $ / 70,90 $. L’écart entre le WTI et le Brent s’est resserré à -3,70 $ le baril.

Impacts géopolitiques

Les marchés pétroliers continuent de réagir aux événements géopolitiques et à l’économie chinoise tout en changeant apparemment de priorité quotidiennement. La Chine a promis de nouvelles mesures de relance en 2025, y compris des baisses de taux, alors que les indicateurs économiques peignent toujours un tableau sombre. Les importations en novembre ont chuté de 4 % par rapport au mois précédent.

L’ampleur de l’instabilité régionale a augmenté avec le renversement surprise du régime d’Assad en Syrie, remettant en question l’influence iranienne et russe dans une région déjà instable. Les sanctions imposées par le G7 à la flotte « fantôme » de pétroliers russes et les sanctions potentielles sur le programme nucléaire iranien ont accru les risques géopolitiques sur les marchés pétroliers. Cependant, le plus grand raffineur privé indien, Reliance, a signé le plus grand accord d’approvisionnement en pétrole brut avec Rosneft de Russie, portant sur 500 000 bpj sur 10 ans.

Prévisions de la demande

Les analystes de l’OPEP et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) à Paris ont divergé sur leurs prévisions de demande respectives pour la majeure partie de l’année, avec une vision plus pessimiste de la part de l’AIE. Il est donc intéressant de constater que l’OPEP a émis une prévision baissière pour l’année prochaine alors que l’AIE a relevé la sienne de 100 000 bpj à +1,1 million de bpj. Pendant ce temps, l’Administration américaine de l’information sur l’énergie (EIA) prévoit une augmentation de la consommation de 1,3 million de bpj et une année 2025 plus équilibrée.

Source : www.ogj.com

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