Crash boursier : La fin du capitalisme mondial en vue

World economy: Historic stock market crash — Capitalism on thin ice

Les récentes pertes sur les marchés boursiers mondiaux

Les récentes pertes sur les marchés boursiers ont envoyé des frissons dans le dos des capitalistes et des gouvernements du monde entier, leur rappelant une fois de plus que le capitalisme mondial repose sur des fondations fragiles.

Le lundi (5 août), l’effondrement des marchés boursiers mondiaux s’est poursuivi. Au Japon, les prix à la Bourse de Tokyo ont chuté de plus de 12 %, la plus forte baisse depuis le « Lundi noir » en 1987.

Les facteurs derrière cette chute

Divers facteurs interagissent pour expliquer la chute des marchés boursiers. Les conflits géopolitiques et le risque accru de grandes guerres au Moyen-Orient en sont un; un autre est le nombre croissant d’indicateurs montrant un ralentissement rapide de l’économie américaine; et un troisième est la préoccupation croissante selon laquelle les investissements dans l’intelligence artificielle (IA) se sont transformés en une nouvelle bulle sur le point d’éclater, entraînant des baisses particulièrement importantes des géants de la technologie américaine.

Les conséquences à court et long terme

Quelles que soient les fluctuations à court terme (les prix des actions ont augmenté le 6 août), le capitalisme se dirige vers une nouvelle crise, dans une position plus faible qu’avant les crises précédentes et dans un environnement mondial totalement différent.

La mondialisation est terminée et avec la crise de l’économie chinoise, le capitalisme mondial a perdu son principal moteur de croissance.

Les impacts sur l’économie globale

La guerre froide inter-impérialiste s’est intensifiée et le monde est divisé par les deux blocs créés par l’impérialisme américain et chinois. Alors que le capitalisme se retranche derrière le nationalisme des États et des gouvernements, il n’y a également aucune place pour une action coordonnée pour endiguer la crise, si possible, contrairement à la crise de 2008-2009 et aux crises précédentes des marchés boursiers et des devises.

En construisant une riposte dès maintenant, les travailleurs et les pauvres peuvent constituer un front contre les attaques capitalistes et semer les graines d’une nouvelle conscience socialiste. La cause ultime de toutes les crises du capitalisme est qu’il s’agit d’un système de production pour le profit de quelques super-riches capitalistes et non un système de production selon les besoins et en harmonie avec la nature.

Source : chinaworker.info

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