Scandale financier: 24 ans de prison pour le CEO d’une banque après avoir perdu 47,1 millions en escroquerie de cryptomonnaie

Former bank CEO sentenced to 24 years after being scammed into collapsing a bank

Un cas récent de fraude financière

Une récente affaire de fraude a causé d’importants dégâts financiers, affectant non seulement de nombreux investisseurs, mais également entraînant la saisie d’une banque par le gouvernement. Bien que la personne ayant été escroquée pour avoir détourné des dizaines de millions de dollars soit désormais condamnée à la prison, il reste incertain si les escrocs ayant reçu l’argent seront appréhendés.

Un juge fédéral a récemment condamné Shan Hanes, ancien PDG de la Heartland Tri-State Bank (HTSB) de Elkhart, Kansas, à 24 ans de prison pour avoir illégalement transféré 47,1 millions de dollars dans le cadre d’une arnaque liée aux cryptomonnaies, entraînant la faillite de la banque. Hanes a également détourné de l’argent d’un fonds d’église, d’un club d’investissement local et des économies universitaires d’un enfant.

Le piège de la « boucherie de porc »

Cet exemple grave de « boucherie de porc » est une escroquerie où les escrocs passent beaucoup de temps à bâtir une relation en ligne avec une personne – comme on engraisse un porc – avant de la convaincre d’investir dans ce qui semble être une opportunité commerciale légitime. Les auteurs ciblent souvent des personnes peu familières avec les cryptomonnaies.

Après avoir obtenu un premier investissement, les escrocs entament la phase de « boucherie » en demandant plus d’argent pour soit disant « débloquer » ou « garantir » les investissements précédents. Cela continue jusqu’à ce que la victime soit complètement ruinée.

La complexité des opérations criminelles

L’opération criminelle va encore plus loin car les escrocs eux-mêmes sont souvent victimes de la traite d’êtres humains. Selon les enquêteurs de l’ONU et du FBI, de jeunes hommes du monde entier désespérés de trouver du travail sont souvent piégés pour voyager vers des pays comme la Thaïlande, enlevés par des syndicats du crime chinois, et exploités dans des complexes massifs dans les pays voisins comme le Myanmar.

Sur place, ils sont enfermés et forcés d’usurper des identités en ligne – souvent celles de jeunes femmes – en utilisant des scripts soigneusement préparés pour piéger des victimes inconscientes et les inciter à transférer des sommes d’argent conséquentes. Ceux qui refusent sont frappés.

Les autorités chinoises ont tenté de poursuivre les cerveaux de l’opération, mais la guerre civile en cours au Myanmar a compliqué leurs efforts. Certains accusent la junte militaire du pays de fermer les yeux sur les escrocs, tandis que des forces rebelles opposées ont depuis fermé certaines des opérations.

Source : www.techspot.com

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