L’évolution des marchés boursiers américains à la baisse en cette fin d’année 2024
Les indices boursiers américains perdent du terrain en cette après-midi de mardi, se dirigeant vers une fin de saison morose pour Wall Street, qui clôture ainsi une année de records en matière de gains. Le S&P 500 a abandonné ses gains initiaux et affiche une baisse de 0,6%. L’indice de référence enregistre ainsi des reculs consécutifs de plus de 1%. De son côté, le Dow Jones Industrial Average a perdu 113 points, soit 0,3%, à 14 h 04, heure de l’Est. Le Nasdaq Composite a également reculé de 0,9%. Environ 60% des actions du S&P 500 ont baissé, principalement sous l’effet de poids lourds du secteur technologique tels que Nvidia, Apple et Advanced Micro Devices.
Les actions énergétiques ont cependant permis d’atténuer certaines de ces baisses, avec des hausses notables chez Exxon Mobil et Chevron. À noter également la hausse de VeriSign de 0,3% suite à l’annonce que Berkshire Hathaway de Warren Buffett avait augmenté sa participation dans la société de services d’enregistrement de noms de domaine sur internet.
Les rendements obligataires et les perspectives sur les marchés financiers
Les rendements des bons du Trésor étaient mitigés, avec un taux de rendement à 10 ans qui est passé à 4,57% par rapport à 4,54% la veille. Quant au taux à 2 ans, il est resté stable à 4,24%. Les prix du pétrole brut ont eux augmenté de 1,2%. En Europe, la plupart des indices ont progressé tandis qu’en Asie, les marchés étaient mitigés, certaines bourses telles que Tokyo et Séoul étant fermées pour les vacances du Nouvel An.
Malgré une légère baisse post-Noël, les principaux indices boursiers américains sont en passe de terminer l’année en beauté. Le S&P 500, qui a établi 57 records historiques en 2024, affiche une hausse d’environ 23% sur l’année, une première depuis 1998 pour des gains annuels consécutifs de plus de 20%. Le Nasdaq a quant à lui progressé d’environ 29% et le Dow Jones de 13%. Cette année exceptionnelle sur les marchés américains a été portée par une économie en croissance, des dépenses de consommation solides et un marché de l’emploi robuste.
Source : finance.yahoo.com