Deux solutions pour améliorer le marché des changes
Récemment, la question du marché des changes (forex) a suscité des préoccupations, notamment suite à la baisse de la production de pétrole et de gaz, et en particulier de la manière dont sa tarification et sa distribution affectent notre facture d’importation. De nombreuses personnes dans le monde des affaires et le grand public recherchent des solutions, en voici deux.
1. Mise en place d’une devise flottante
La première solution consisterait à permettre à la devise de flotter. Cela garantirait une utilisation économique du forex et empêcherait l’importation excessive de biens. Il est particulièrement important de noter que de grosses sommes sont utilisées pour régler des achats libellés en dollars américains. Le Ministère des Finances a indiqué qu’environ 2 milliards de dollars ont été dépensés à cette fin. Un autre avantage serait de réduire la pression sur EximBank pour fournir un financement aux petites entreprises, car elles pourraient désormais se tourner vers le marché ouvert pour obtenir des devises étrangères.
2. Réforme des allocations de devises
La deuxième solution consisterait à réformer la manière dont EximBank alloue des devises aux entreprises. Actuellement, plus de 90% des fonds sont accordés aux petites et moyennes entreprises, les exportateurs n’ayant pas accès à cette facilité. Bien que ce système semble être une bonne idée pour garantir que tout le monde ait une chance égale, il rend plus difficile l’obtention de gros prêts pour des projets plus capitalistiques. Ainsi, une solution simple consisterait à ce que la banque fournisse un financement aux entreprises déjà rentables sous forme de prêts à faible taux d’intérêt, pour les aider à étendre leurs activités ou même à se lancer dans la fabrication, comme les distributeurs. Bien sûr, afin de prévenir la fraude ou les mauvais investissements, des critères stricts de prêt seraient mis en place, tels qu’un bon flux de trésorerie et l’obligation pour ladite entreprise de mettre en garantie une part de son capital.
Il est également nécessaire de prendre en compte d’autres problèmes structurels de l’économie, tels que la fiscalité et la sur-réglementation, mais ces deux réformes nous mettraient sur la voie de la prospérité durable.
Source : trinidadexpress.com